Couverture lipoprotéique enveloppant le prolongement de la cellule nerveuse, ou axone, constituée de lipoprotéines et produite par certaines cellules gliales. Elle exerce une fonction de soutien et augmente la vitesse de transmission de l'influx nerveux. Cette substance est formée de cellules pourvues d'un noyau, appelées cellules de Schwann.
GAINE DES TENDONS DES MUSCLES FLÉCHISSEURS
Gaines enveloppant, à la manière d'un manchon, chacun des cinq tendons des muscles fléchisseurs à leur arrivée au niveau des orteils. Elles constituent un prolongement du fascia plantaire.
GAINE DU MUSCLE DROIT DE L'ABDOMEN
Gaine fasciale recouvrant le muscle droit de l'abdomen et qui se prolonge latéralement par la gaine des muscles latéraux de l'abdomen. Son bord interne rejoint la gaine du muscle controlatéral pour former la ligne blanche. Ses parties supérieure et inférieure présentent les mêmes points d'insertion que le muscle droit de l'abdomen.
GAINE DU TENDON DU LONG FLÉCHISSEUR DU POUCE
Sur son parcours palmaire et digital, ce tendon est recouvert d'une gaine synoviale qui lui est propre, indépendante de celle des autres muscles fléchisseurs.
GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FIBULAIRES
Enveloppe séreuse recouvrant les tendons des muscles long fibulaire et court fibulaire au niveau de l'articulation de la cheville et qui leur permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient. Elle se dédouble dans sa zone supérieure, créant ainsi une gaine pour chacun des deux tendons.
GAINE SYNOVIALE DES MUSCLES FLÉCHISSEURS DES DOIGTS
Les tendons des fléchisseurs des doigts (superficiels et profonds) sont recouverts, dans leur parcours palmaire, d'une gaine synoviale contenant un fluide lubrifiant qui leur permet de glisser. Lorsqu'ils arrivent aux doigts, cette gaine se divise pour recouvrir chacun des doigts.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L'HALLUX
Gaine qui, tel un sac, recouvre le tendon du muscle long extenseur de l'hallux, au niveau de son passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et lui permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG EXTENSEUR DES ORTEILS
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long extenseur des orteils au niveau de son passage sous le rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et qui lui permet de glisser grâce au liquide synovial qu'elle contient.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur des orteils au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et qui lui permet de glisser plus facilement dans cette zone.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR
Enveloppe séreuse protégeant le tendon du muscle tibial antérieur au niveau de son passage sous les branches supérieure et inférieure du rétinaculum inférieur des muscles extenseurs, et permettant ainsi au tendon de glisser dans le sillon.
GAINE SYNOVIALE DU MUSCLE TIBIAL POSTÉRIEUR
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle tibial postérieur au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.
GAINE SYNOVIALE DU TENDON DU MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE L'HALLUX
Enveloppe séreuse recouvrant le tendon du muscle long fléchisseur de l'hallux au niveau de son passage sous le rétinaculum des muscles fléchisseurs des orteils, et lui permettant ainsi de glisser.
Maladie génétique du métabolisme du galactose, glucide contenu dans le lactose du lait, dans laquelle le cycle métabolique de cette substance est incomplet. Le galactose s'accumule alors dans les différents tissus et provoque des dommages oculaires, hépatiques, rénaux et neurologiques. Elle est due à un déficit d'une enzyme appelée galactose-1-phosphate-uridyl-transférase.
? Symptomatologie
Les symptômes de cette maladie apparaissent au cours de l'enfance, dans certains cas au cours de la période néonatale, et font penser à une infection généralisée. Cependant, la plupart du temps ils se manifestent plus tardivement, sous la forme d'affection hépatique et rénale, de cataracte ou d'atteinte du système neurologique.
? Diagnostic
Vérifier la présence de galactose dans les urines est le moyen le plus facile de faire un premier diagnostic pour cette maladie, puisque une simple bandelette réactive suffit.
Ensuite, le diagnostic doit être complété par un examen sanguin au cours duquel on vérifie le déficit enzymatique et par un test génétique.
Il est possible d'effectuer un dépistage prénatal.
? Traitement
* La principale mesure thérapeutique consiste à suivre, à vie, un régime sans galactose. Régulièrement, on vérifie la concentration de ce sucre et de ses métabolites au cours d'examens sanguins.
* L'alimentation infantile doit être composée de préparations lactées sans lactose.
GALÉA APONÉVROTIQUE
Membrane fibreuse recouvrant la région supérieure du crâne et qui sépare le cuir chevelu des os constituant sa base osseuse. Elle est fermement fixée à la peau au-dessus de l'os. Elle constitue le point de départ des muscles peauciers du crâne.
Ils sont situés près de l'origine des artères rénales et reçoivent des branches du nerf petit splanchnique.
GANGLION CERVICAL MOYEN SYMPATHIQUE
Ganglion de petite taille d'où partent les rameaux cardiaques cervicaux moyens du tronc sympathique, ainsi que d'autres rameaux vasculaires.
GANGLION CERVICAL SUPÉRIEUR SYMPATHIQUE
L'innervation sympathique du cur provient des ganglions cervicaux. Le ganglion supérieur, très volumineux, est le point de départ des rameaux cardiaques cervicaux supérieurs du tronc sympathique, ainsi que de rameaux pharyngiens, laryngiens, sophagiens et vasculaires.
GANGLION CERVICO-THORACIQUE (OU STELLAIRE)
Ganglion né de la fusion du ganglion cervical inférieur et du premier ganglion thoracique. Il donne naissance aux branches cardiaques thoraciques du tronc sympathique ainsi qu'à d'autres branches vasculaires et vertébrales.
GANGLION CILIAIRE (OU OPHTALMIQUE DE WILLIS)
Ganglion nerveux se trouvant sur le parcours de l'une des ramifications du nerf ophtalmique, provenant du nerf trijumeau. Il est rejoint par la branche inférieure du nerf oculomoteur (qui contient des fibres autonomes) et se dirige ensuite vers les muscles ciliaire et sphincter de la pupille.
GANGLION COCHLÉAIRE (OU DE CORTI)
Ganglion nerveux situé sur l'axe vertical de la cochlée, ou limaçon, où il reçoit les ramifications nerveuses issues de l'organe spiral (ou de Corti) du conduit cochléaire, dans lequel les stimuli sonores sont transformés en impulsions nerveuses. Il constitue l'origine des fibres qui forment le nerf cochléaire.
GANGLION COeLIAQUE
Ces ganglions, également appelés ganglions semi-lunaires, se situent de chaque côté de l'artère cliaque. Ils reçoivent les nerfs grand splanchnique et petit splanchnique, branches du tronc sympathique, ainsi que des ramifications du nerf vague. À leur périphérie se tisse un réseau nerveux très complexe formant le plexus cliaque et donnant naissance aux plexus hépatique, splénique et de la petite courbure de l'estomac.
Ganglion se trouvant sur le parcours du nerf facial, au niveau de la courbure, ou genou, que forme celui-ci à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal. Il donne naissance aux fibres composant le nerf sensitif appelé nerf intermédiaire ou intermédiaire de Wrisberg.
GANGLION INFÉRIEUR (OU PLEXIFORME)
Ganglion nerveux situé sous le ganglion supérieur, d'où partent certaines fibres du nerf vague.
Le ganglion est situé sur l'aorte abdominale, près de l'origine de l'artère mésentérique supérieure. Il reçoit des branches du nerf petit splanchnique et se trouve au centre d'un réseau nerveux formant le plexus mésentérique supérieur.
Ganglion nerveux se trouvant à la base du crâne, auquel aboutit le nerf issu de l'union du nerf petit pétreux superficiel, branche du facial, et du nerf petit pétreux profond, branche du glosso-pharyngien. Le ganglion otique constitue le point de départ de fibres nerveuses chargées de transmettre les stimuli de sécrétion à la glande parotide.
GANGLION PTÉRYGO-PALATIN (OU SPHÉNO-PALATIN DE MECKEL)
Ganglion nerveux se trouvant à la base du crâne, dans la fosse infra-temporale. Il reçoit une branche du nerf maxillaire et constitue le point de départ des fibres de ce nerf vers les glandes lacrymales et la muqueuse bucco-naso-pharyngienne. Il est également rejoint par le nerf du canal ptérygoïdien, issu de l'union d'une branche du nerf facial (le nerf grand pétreux superficiel) et d'une autre provenant du nerf glosso-pharyngien (le nerf grand pétreux profond).
Structure composée d'amas de corps neuronaux, située à la périphérie de la moelle spinale (rachis, ou colonne vertébrale) et recouverte d'une couche de tissu conjonctif. Les ganglions spinaux sont des relais de transmission intermédiaires de l'influx nerveux entre les systèmes nerveux périphérique et central.
Ganglion nerveux auquel aboutit le nerf lingual et qui innerve la glande sub-mandibulaire. Il existe également un ganglion sub-lingual correspondant à la glande du même nom.
GANGLION SUPÉRIEUR (OU JUGULAIRE)
Ganglion nerveux situé sur le trajet du nerf vague, dans le foramen jugulaire, ou trou déchiré postérieur, constituant le point de départ de certaines fibres sensitives de ce nerf.