- NANISME HYPOPHYSAIRE
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Retard de croissance apparaissant au cours de l'enfance, provoqué par la diminution de la quantité d'hormone de croissance. Cette hormone (GH) est sécrétée par les cellules somatotropes de l'hypophyse. Elle est nécessaire à la croissance du corps humain.
Le nanisme hypophysaire peut être congénital ou acquis (radiothérapie du crâne, chirurgie cérébrale) mais, dans la plupart des cas, la cause est impossible à identifier.
? Symptomatologie
La stature est anormalement faible mais les proportions sont normales.
Dans les cas congénitaux, le tableau clinique apparaît vers l'âge d'un an, avec un ralentissement du rythme de la croissance (courbe de croissance horizontale ou presque), une obésité du tronc et des modifications crâniennes et faciales (apparence d'une poupée). La dentition se trouve retardée.
Dans les cas acquis, le tableau clinique apparaît après une période de croissance normale.
? Diagnostic
Il est utile de réaliser des tests de stimulation de la sécrétion de l'hormone de croissance à l'aide de clonidine, d'arginine, d'insuline ou par le biais de l'exercice physique.
Il est également possible de déterminer les taux sanguins de somatomédine C (IGF-1), molécule qui stimule directement la croissance induite par l'hormone de croissance, et de la protéine de transport de l'IGF-1.
? Traitement
* Le traitement consiste à administrer de l'hormone de croissance synthétique, produite par génie génétique.
- NARCOLEPSIE
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Somnolence diurne excessive, associée à des épisodes de cataplexie et de paralysie du sommeil.
En règle générale, elle survient à partir de l'adolescence et son étiologie est inconnue. Cependant, il est vraisemblable qu'un facteur génétique soit en cause car la propension à développer la maladie est plus forte chez les membres de la famille d'un sujet atteint que dans le reste de la population.
? Symptomatologie
Les épisodes de somnolence sont difficiles à contrôler et leur durée est variable. Ils sont généralement associés à des épisodes de faiblesse musculaire (cataplexie) et à une incapacité de bouger au début du sommeil ou au réveil (paralysie du sommeil). Des hallucinations peuvent également apparaître.
? Diagnostic
Le diagnostic doit être suspecté en présence d'un tableau clinique compatible et être confirmé à l'aide d'un enregistrement polygraphique diurne qui enregistre les signaux électro-encéphalographiques du sommeil.
? Traitement
* La maladie nécessite un traitement à vie qui consiste en l'administration de médicaments stimulants qui combattent le sommeil.
- NARINE
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Les deux orifices nasaux, ou narines, permettent aux fosses nasales de communiquer avec l'extérieur.
- NÉCROSE ASEPTIQUE
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Voir : NÉCROSE AVASCULAIRE
NÉCROSE ASEPTIQUE
NÉCROSE ISCHÉMIQUE
OSTÉONÉCROSE
- NÉCROSE AVASCULAIRE
NÉCROSE ASEPTIQUE
NÉCROSE ISCHÉMIQUE
OSTÉONÉCROSE
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On appelle ostéonécrose la destruction de tissus osseux qui conduit au collapsus structurel de l'architecture osseuse et à la perte de la fonction.
Elle est provoquée par l'interruption de l'irrigation sanguine suite à un traumatisme local (fracture) ou à des causes d'origine non traumatique, tel qu'un traitement chronique à base de corticoïdes, une hémoglobinopathie, une embolie graisseuse, l'alcoolisme, un lupus érythémateux systémique (LES), etc.
Elle apparaît de manière caractéristique au niveau du pôle proximal du scaphoïde (carpe), du corps du talus, de la tête et des condyles du fémur et de la tête de l'humérus.
Dans les cas d'origine traumatique de la maladie, la tête fémorale est la localisation la plus fréquente.
? Symptomatologie
Lorsque l'origine est traumatique, le symptôme le plus fréquent est une douleur, généralement intense et localisée.
La douleur peut être plus légère et diffuse dans les cas où la maladie commence de manière insidieuse.
La détérioration de la fonction apparaît tardivement.
? Diagnostic
La radiographie est utile pour établir le diagnostic, même si, à l'heure actuelle, l'IRM est devenue l'examen standard en raison de sa plus grande sensibilité, grâce à laquelle il est possible de détecter la maladie au stade précoce et les patients asymptomatiques.
? Traitement
* Les cas d'origine non traumatique peuvent être traités en évitant l'exposition à des facteurs prédisposants tel que l'alcool ou les corticoïdes, ou en optimisant la gestion de la pathologie associée (lupus érythémateux systémique, hémoglobinopathies, etc.).
* En règle générale, lorsque le scaphoïde (carpe) est atteint, on a recours à l'ablation des fragments touchés suivie d'une greffe. Pour le fémur proximal ou l'humérus proximal, on opte pour la mise en place d'une prothèse et, lorsque l'os concerné est le talus, la technique de l'arthrodèse de la cheville est alors préférable.
- NÉCROSE CELLULAIRE. APOPTOSE
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On appelle nécrose l'ensemble des altérations structurales de la cellule, résultat de la digestion enzymatique et de la dénaturation protéique, qui aboutit à la rupture de la membrane plasmique et à la libération du contenu cytoplasmique qui provoque la mort cellulaire.
L'apoptose, ou mort cellulaire programmée, est un processus cellulaire génétiquement contrôlé, différent de la nécrose en ce que les cellules provoquent leur propre mort en réponse à un stimulus déterminé. Ces signes peuvent trouver leur origine dans la cellule même ou être le résultat de l'interaction avec d'autres cellules.
Dans des conditions normales, l'apoptose est un mécanisme essentiel pour le maintien de l'homéostasie, ou équilibre interne de l'organisme. La régression de l'utérus après l'accouchement, l'élimination des cellules immunes et la mort des cellules nerveuses lors du développement embryonnaire sont des exemples d'apoptose. L'apoptose joue également un rôle dans les processus pathologiques comme le lymphome folliculaire (apoptose insuffisante), le SIDA, la sclérose latérale amyotrophique et dans les lésions par ischémie reperfusion.
Il existe différents types de nécroses :
* Lorsque la dénaturation protéique prédomine, on parle de nécrose de coagulation, typique de l'ischémie (manque d'oxygène) et des organes solides (cur, rate, rein, etc.), dans laquelle on observe des cellules momifiées avec une faible altération structurale.
* La nécrose de liquéfaction se manifeste dans le système nerveux central et dans des inflammations purulentes. Dans ce cas, la destruction des membranes lysosomiales et la libération d'enzymes capables de libérer des protéines prédominent.
* La nécrose caséeuse est caractéristique de la tuberculose et se présente sous la forme d'une nécrose de liquéfaction avec dépôts de résidus lipidiques complexes.
* La nécrose grasse est en fait la saponification (processus chimique par lequel les acides gras se transforment en savon et glycérine en présence d'une solution alcaline) de la graisse des tissus secondaires lors de la libération d'enzymes pancréatiques (pancréatite).
* En ce qui concerne les maladies acquises par immunocomplexe, on observe généralement une réaction inflammatoire importante avec dépôt de fibrine, qui constitue la nécrose fibrinoïde.
* L'apoptose est un processus différent puisqu'elle ne présente pas d'activation de la réponse inflammatoire et que la membrane cellulaire reste intacte. Elle commence par la constriction de la cellule et la condensation de la chromatine en masses denses. Elle évolue avec la formation de petits fragments cellulaires toujours recouverts de la membrane plasmique (vésicules ou corps apoptotiques), qui sont ensuite phagocytés par les cellules voisines et les phagocytes.
* Le diagnostic de ces anomalies est établi au moyen d'un examen au microscope.
- NÉCROSE ISCHÉMIQUE
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Voir : NÉCROSE AVASCULAIRE
NÉCROSE ASEPTIQUE
NÉCROSE ISCHÉMIQUE
OSTÉONÉCROSE
- NÉPHRON
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Unité fonctionnelle du rein, qui peut en contenir plus d'un million. Un néphron comprend deux parties bien distinctes : le corpuscule de Malpighi et un système tubulaire composé des tubes contournés proximaux, de l'anse de Henle et des tubes contournés distaux. C'est dans le néphron qu'ont lieu les processus de filtration du sang, qui permettent à celui-ci de se débarrasser des impuretés ou déchets non utilisables par l'organisme et de les expulser par l'intermédiaire de l'urine.
- NÉPHROPATHIE AUX ANALGÉSIQUES
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Lésion toxique du rein résultant de l'ingestion chronique d'analgésiques. Les produits les plus fréquemment impliqués sont la phénacétine (acétaminophénol), le paracétamol et l'aspirine (acide acétylsalicylique).
La lésion du rein dépend de la dose. Elle apparaît à partir de l'ingestion de 1 g de phénacétine par jour pendant 1 à 3 ans ou à partir d'une dose cumulée de 1 à 2 kg de paracétamol ou d'aspirine.
Elle est souvent la conséquence de l'automédication chez les patients présentant une douleur chronique.
Elle produit une nécrose (destruction) des papilles rénales et une insuffisance rénale progressive.
? Symptomatologie
Elle est plus fréquente chez les femmes âgées de plus de 30 ans.
Les symptômes sont ceux de l'insuffisance rénale lentement progressive.
Du pus apparaît généralement dans l'urine (pyurie), bien qu'il ne soit pas possible de détecter des germes.
? Diagnostic
Le diagnostic est réalisé par une analyse de sang et d'urine.
La pyélographie intraveineuse est un examen aux rayons X des reins, des uretères et de la vessie après injection intraveineuse d'une substance opaque aux rayons X. Ce procédé permet de détecter de manière sûre les lésions des papilles rénales.
? Traitement
* Le traitement consiste à interrompre l'ingestion d'analgésiques, à apporter des alternatives pour le traitement de la douleur chronique et à suivre le traitement de l'insuffisance rénale.
- NERF
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Structure à travers laquelle les fibres nerveuses, ou axones, des corps neuronaux logés dans le système nerveux central ou dans les ganglions spinaux parcourent tout l'organisme. Certains nerfs sont spécialisés dans la transmission des ordres moteurs (nerfs moteurs), d'autres dans la détection de l'information sensitive (nerfs sensitifs), et d'autres encore remplissent les deux fonctions (nerfs mixtes).
- NERF ABDUCENS (OU MOTEUR OCULAIRE EXTERNE) (VIe PAIRE CRÂNIENNE)
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La VIe paire crânienne correspond à un nerf exclusivement moteur, partant du sillon médullo-pontique et se dirigeant vers la cavité orbitaire, dans laquelle il pénètre via la fissure orbitaire supérieure. De là, il se ramifie vers le muscle droit latéral, ou externe, de l'il.
- NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL) (XIe PAIRE CRÂNIENNE)
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La XIe paire crânienne est un nerf principalement moteur issu de deux racines : la crâniale, ou bulbaire, et la spinale. Ce nerf sort du crâne par le foramen jugulaire, ou trou déchiré postérieur, et se divise alors en deux branches : l'une se dirige vers le nerf vague et l'autre descend le long du cou pour aboutir dans les muscles sterno-cléido-mastoïdien et trapèze, après s'être unie à des rameaux des nerfs spinaux cervicaux. Le nerf accessoire donne également naissance à une branche qui s'anastomose avec le nerf vague.
- NERF ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEUR
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Branche postérieure du nerf mandibulaire, descendant à l'intérieur de la branche de la mandibule et empruntant le foramen mandibulaire. Le nerf alvéolaire inférieur émet deux rameaux, supérieur et inférieur, qui se dirigent vers les alvéoles dentaires inférieures et la région mentonnière et atteignent, par l'intermédiaire d'un rameau collatéral, le muscle mylo-hyoïdien.
- NERF AUDITIF
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Voir : NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (OU AUDITIF) (VIIIe PAIRE CRÂNIENNE)
- NERF AURICULAIRE POSTÉRIEUR
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Branche du nerf facial qui, à la sortie du crâne et après avoir contourné le processus mastoïde, émet deux rameaux : un rameau occipital en direction du muscle occipital, et un rameau auriculaire à destination des muscles auriculaires.
- NERF AURICULO-TEMPORAL
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Branche postérieure du nerf mandibulaire, issu du trijumeau, se dirigeant vers la région temporale en se ramifiant vers la glande parotide, le méat acoustique externe, le pavillon de l'oreille, l'articulation temporo-mandibulaire et la région temporale superficielle. Le nerf auriculo-temporal rejoint également une branche du nerf facial.
- NERF AXILLAIRE (OU CIRCONFLEXE)
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Nerf issu, comme le nerf radial, du faisceau postérieur du plexus brachial, dont il se sépare après son passage sous l'articulation gléno-humérale, pour suivre un trajet distinct et contourner l'humérus par l'arrière. Le nerf axillaire aboutit dans la région de l'épaule en émettant des branches articulaires, musculaires (vers les muscles deltoïde et petit rond) ainsi que des branches sensitives cutanées.
- NERF BUCCAL
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Rameau de la branche temporo-buccale du nerf mandibulaire, lui-même issu du nerf trijumeau. Le nerf buccal arrive à la muqueuse buccale.
- NERF CARDIAQUE CERVICAL INFÉRIEUR SYMPATHIQUE
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Il naît du ganglion cervico-thoracique et aboutit dans le plexus cardiaque profond.
- NERF CARDIAQUE CERVICAL MOYEN SYMPATHIQUE
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Ce nerf, issu du ganglion cervical moyen sympathique, descend jusqu'au plexus cardiaque profond.
- NERF CARDIAQUE CERVICAL SUPÉRIEUR SYMPATHIQUE
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Nerf partant du ganglion cervical supérieur sympathique et descendant dans le thorax jusqu'au plexus cardiaque.
- NERF CAROTIDO-TYMPANIQUE
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Rameau émergeant du nerf tympanique et rejoignant les branches carotidiennes du tronc sympathique.
- NERF CILIAIRE
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Les nerfs ciliaires partent du ganglion ciliaire et contiennent des fibres autonomes qui s'étendent jusqu'aux muscles ciliaire et sphincter de la pupille.
- NERF CIRCONFLEXE
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Voir : NERF AXILLAIRE (OU CIRCONFLEXE)
- NERF COCHLÉAIRE
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Branche issue du ganglion cochléaire (ou de Corti), rejoignant la branche vestibulaire pour former le nerf vestibulo-cochléaire.
- NERF CUTANÉ DORSAL INTERMÉDIAIRE
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Une des deux branches issues de la division du nerf fibulaire superficiel, au-dessus de la cheville. Elle parcourt le dos du pied en donnant naissance aux nerfs digitaux dorsaux du 3e orteil (branche latérale), du 4e orteil (branche latérale et branche médiale) et du 5e orteil (branche médiale).
- NERF CUTANÉ DORSAL LATÉRAL
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Une des branches terminales du nerf sural parcourant la peau du dos du pied sur sa partie latérale, jusqu'au petit orteil.
- NERF CUTANÉ DORSAL MÉDIAL
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Une des deux branches issues de la division du nerf fibulaire superficiel, au-dessus de la cheville. Elle parcourt le dos du pied et donne naissance aux nerfs digitaux dorsaux du 1er orteil (branche médiale), du 2e orteil (branche latérale) et du 3e orteil (branche médiale). Elle innerve les 1er et 2e orteils.
- NERF CUTANÉ LATÉRAL DE L'AVANT-BRAS
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Prolongement du nerf musculo-cutané parcourant l'avant-bras, qu'il atteint par la face antérieure de l'articulation du coude. Il est issu du même faisceau que le nerf ulnaire et descend avec celui-ci le long du bras. Après le coude, le nerf cutané latéral de l'avant-bras se divise en deux branches superficielles (antérieure et postérieure), sur la face moyenne de l'avant-bras.
- NERF CUTANÉ LATÉRAL DE LA CUISSE (OU FÉMORO-CUTANÉ)
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Nerf issu de l'union des branches antérieures des nerfs spinaux L2 et L3. Il suit un trajet descendant et sort de la cavité abdominale en passant sous le ligament inguinal. Au niveau du membre inférieur, il se divise en deux branches, antérieure (ou fémorale) et postérieure (ou glutéale), chargées d'innerver les zones cutanées superficielles de ces régions.
- NERF CUTANÉ LATÉRAL INFÉRIEUR DU BRAS
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Nerf issu du nerf radial, se dirigeant vers la peau de la région postéro-externe de l'avant-bras.
- NERF CUTANÉ LATÉRAL SUPÉRIEUR DU BRAS
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Branche du nerf axillaire se dirigeant vers la peau de l'épaule.
- NERF CUTANÉ MÉDIAL DE L'AVANT-BRAS
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Nerf issu du même faisceau que le nerf ulnaire et descendant avec celui-ci le long du bras. Après le coude, il se divise en de nombreuses branches sensitives sur la face interne de l'avant-bras.
- NERF CUTANÉ MÉDIAL DU BRAS
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Branche terminale du plexus brachial, issue du même faisceau que le nerf ulnaire, au-dessus du nerf cutané médial de l'avant-bras, et descendant avec ceux-ci pour se terminer sous forme de branches sensitives innervant la peau de la zone interne et postérieure du bras.
- NERF CUTANÉ POSTÉRIEUR DE L'AVANT-BRAS
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Nerf issu du nerf radial, descendant entre le triceps et le brachio-radial, jusqu'à la zone cutanée de la partie postérieure de l'avant-bras, dont il assure l'innervation. Il perçoit la sensibilité de la région superficielle postérieure du bras et de l'avant-bras.
- NERF CUTANÉ POSTÉRIEUR DE LA CUISSE
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Ce nerf, qui provient du plexus lombo-sacral, descend parallèlement au nerf sciatique avant d'émettre des branches cutanées vers la région périnéale et la partie postérieure de la cuisse.
- NERF CUTANÉ SURAL LATÉRAL
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Branche cutanée du nerf fibulaire commun innervant la peau de la région postéro-externe de la jambe. Ce nerf donne également naissance au rameau communicant fibulaire, qui rejoint le nerf cutané sural médial pour former le nerf sural.
- NERF CUTANÉ SURAL MÉDIAL
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Rameau cutané partant du nerf tibial à la hauteur de la fosse poplitée et rejoignant le rameau communicant fibulaire du nerf cutané sural latéral.
- NERF DE JACOBSON
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Voir : NERF TYMPANIQUE (OU DE JACOBSON)
- NERF DENTAIRE
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Voir : NERF ALVÉOLAIRE (OU DENTAIRE) INFÉRIEUR