Dictionnaire anatomie

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O'DONOGHUE (TRIADE MALHEUREUSE D')
Voir : ENTORSE DU GENOU (LÉSION DES LIGAMENTS)
OBÉSITÉ
Maladie chronique d'étiologie multifactorielle, caractérisée par un excès de graisse corporelle.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l'obésité comme une pathologie provoquée par l'accumulation excessive ou anormale de lipides, à un point tel qu'elle devient préjudiciable à la santé.
Certains auteurs considèrent qu'il y a obésité lorsque le poids corporel dépasse le poids idéal de 20% chez l'homme et de 25% chez la femme.
C'est la maladie métabolique la plus fréquente dans la société occidentale et la principale cause de maladie et de décès dans les pays industrialisés.
L'obésité est associée à une incidence élevée de diabète sucré, d'hypertension artérielle, d'hyperlipidémie, de mortalité cardiovasculaire, d'apnée du sommeil, de troubles ostéo-articulaires, de lithiase biliaire, de hernie hiatale, de complications de la circulation artérielle et veineuse, de pathologies psychiatriques, d'anomalie des axes hormonaux, etc.
En général, l'obésité est due à un déséquilibre énergétique, dans lequel une augmentation des calories ingérées est associée ou non à une diminution de la dépense calorique.
Ce déséquilibre peut être dû à une modification de l'équilibre entre les substances qui régulent l'appétit au niveau du centre hypothalamique ou à des modifications de la dépense énergétique de base (énergie employée par les processus métaboliques), de l'énergie consommée lors de l'utilisation des aliments ou de l'activité physique.
L'hérédité joue un rôle important, autant dû à une prédisposition génétique qu'à la transmission de parents à enfants d'habitudes culturelles alimentaires et de sédentarité.
Il existe des causes secondaires d'obésité, comme l'hypothyroïdie, l'excès de corticoïdes, la polykystose ovarienne, etc.
? Symptomatologie
L'obésité de type androïde correspond à l'accumulation de graisse au-dessus de la ceinture. Elle est plus fréquente chez l'homme et elle est associée à un risque élevé d'hypertension artérielle, de cardiopathie ischémique et de diabète sucré.
L'obésité de type gynoïde est plus fréquente chez la femme. La graisse s'accumule principalement sur les hanches et les cuisses.
Les symptômes dépendent des troubles associés (hypertension artérielle, diabète sucré, lithiase biliaire, etc.). De plus, il existe des symptômes articulaires et des troubles psychologiques tels que la dépression, la perte de l'estime de soi, etc.
? Diagnostic
Le stade de l'obésité est déterminé par l'indice de masse corporelle (IMC), que l'on obtient en divisant le poids de l'individu, exprimé en kilos, par sa taille, exprimée en mètres et élevée au carré (IMC = x kg/m2). Ainsi, les patients dont l'IMC est supérieur à 25 kg/m2 présentent une surcharge pondérale.
L'obésité morbide est définie par un IMC supérieur à 40 kg/m2 ou un poids égal à 175% du poids idéal, ou d'une surcharge de 45 kg par rapport au poids idéal.
? Traitement
* Le régime alimentaire et l'exercice physique sont essentiels. Le régime doit être hypocalorique, équilibré et accepté par le patient. La perte de poids doit être progressive et contrôlée, à raison de 0,5 kg à 1 kg par semaine.
* L'exercice physique modéré et régulier est recommandé.
* Le traitement pharmacologique comprend des médicaments destinés à traiter les troubles associés, comme le diabète sucré ou l'hypertension artérielle. Parmi les médicaments spécifiques du traitement de l'obésité, figurent les inhibiteurs de l'absorption intestinale des lipides, les coupe-faim, les antidépresseurs, etc.
* Le traitement chirurgical est utilisé chez les patients souffrant d'obésité morbide, chez lesquels le traitement conventionnel a échoué et lorsque des complications graves associées à l'obésité surviennent.
* Il existe des techniques restrictives, comme la gastroplastie verticale, qui consistent à déclencher une satiété précoce en créant un petit réservoir gastrique par la pose d'un anneau ou d'une bande sur l'estomac.
* D'autres techniques combinent la restriction gastrique avec un certain degré de malabsorption intestinale. Ainsi, le court-circuit gastrique proximal consiste à diviser horizontalement l'estomac en laissant un réservoir correspondant à 10% du volume gastrique, que l'on relie à l'intestin grêle, tandis que la dérivation bilio-pancréatique (technique de Scopinaro) consiste en une ablation partielle de l'estomac (gastrectomie subtotale) associée à une dérivation intestinale.
OBSTRUCTION VEINEUSE
Voir : OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE
OCCLUSION ARTÉRIELLE AIGUË
Interruption soudaine du flux artériel généralement provoquée par une embolie ou une thrombose.
Dans 85% des cas, les emboles sont d'origine cardiaque. Le patient présente généralement une fibrillation atriale ou une autre pathologie cardiaque emboligène.
Les emboles sont généralement stoppés sur le lieu d'une bifurcation artérielle. Au niveau des membres inférieurs, le site le plus fréquent est l'artère fémorale.
? Symptomatologie
Le patient ressent une douleur aiguë, soudaine et intense, une sensation de fourmillement. Il est pâle, son pouls est absent, sa sensibilité est réduite. Il présente une impotence fonctionnelle.
? Diagnostic
Le cadre clinique est suggestif.
L'échographie doppler permet de déterminer le siège de l'occlusion dans la plupart des cas. Il est parfois nécessaire de réaliser une artériographie.
Une exploration cardiovasculaire complète est nécessaire pour évaluer la source emboligène probable.
? Traitement
* Il s'agit d'une urgence médicale.
* Il est nécessaire d'instaurer un traitement anticoagulant par voie intraveineuse et de placer le membre atteint au repos, en légère déclivité.
* Le traitement définitif peut être chirurgical (thromboendartériectomie ou pontage), par embolectomie artérielle par sonde de Fogarty ou à l'aide de fibrinolytiques intra-artériels.
OCCLUSION ARTÉRIELLE CHRONIQUE
La cause la plus fréquente de diminution chronique du débit sanguin artériel est l'athérosclérose.
L'occlusion artérielle chronique siège habituellement dans la région fémoro-poplitée (artère fémorale et artère poplitée), dans la région du tibia et de la fibula ou dans la région aorto-iliaque, mais elle peut être située dans n'importe quelle zone artérielle.
? Symptomatologie
Le symptôme caractéristique est la claudication intermittente, qui consiste en l'apparition, lors d'un exercice physique, d'une douleur ou d'une crampe des muscles distaux par rapport à l'obstruction artérielle. Ce symptôme disparaît au repos.
Le siège le plus fréquent étant les membres inférieurs, le patient présente des douleurs aux mollets.
La douleur apparaît au repos lorsque la maladie progresse.
Le syndrome de Leriche correspond à une obstruction au niveau de la bifurcation aorto-iliaque. On l'observe chez des fumeurs du sexe masculin âgés de moins de 55 ans. Il s'agit d'une claudication intermittente des mollets, des cuisses et des fessiers, ainsi que de troubles de l'érection.
? Diagnostic
À la palpation, les pouls distaux par rapport à l'obstruction sont atténués ou abolis.
On observe des modifications dégénératives et une ulcération de la peau de la région affectée.
L'exploration doppler permet d'évaluer la pression artérielle dans la région affectée et de déterminer la gravité.
L'artériographie est utile pour préparer le traitement chirurgical.
? Traitement
* La surveillance des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, dyslipidémie, diabète et tabagisme) est indispensable pour éviter la progression de la maladie.
* Les soins et l'hygiène des pieds doivent faire l'objet de la plus grande attention, afin d'éviter les infections et les ulcères.
* L'exercice physique est indiqué, car il stimule la formation de vaisseaux collatéraux.
* L'administration d'un traitement antiagrégant est utile.
* Les cas les plus graves nécessitent un traitement chirurgical (thromboendartériectomie ou pontage) ou une angioplastie.
OCCLUSION DES ARTÈRES RÉTINIENNES
Voir : OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE
OCCLUSION INTESTINALE
Présence d'un obstacle empêchant le transit normal de la nourriture à travers l'intestin.
Les causes de la maladie sont diverses, depuis la torsion sur elle-même d'une anse intestinale (volvulus intestinal), jusqu'à la compression externe (brides), la présence d'adhérences consécutives à une intervention chirurgicale (occlusion sur brides) ou de tumeurs voisines qui bloquent l'intestin, ou encore la pénétration d'un segment de l'intestin à l'intérieur de lui-même, un peu comme une chaussette retournée (on parle alors d'invagination intestinale).
? Symptomatologie
Le tableau clinique est très caractéristique et apparaît brutalement. Il se manifeste par une interruption prolongée de la défécation, des douleurs aiguës, une dilatation abdominale et des vomissements.
? Diagnostic
Le diagnostic est effectué par une simple radiographie de l'abdomen, qui peut être complétée si nécessaire par un lavement opaque, qui consiste à introduire un produit de contraste radio-opaque dans l'anus, et par un examen radiologique ultérieur.
? Traitement
* Si une occlusion intestinale est suspectée, il est impératif que le patient cesse complètement de s'alimenter. Le contenu de l'intestin doit être évacué à l'aide d'une sonde nasogastrique.
* Dans la plupart des cas, un traitement chirurgical urgent est nécessaire pour résoudre le problème.
OCCLUSION VASCULAIRE RÉTINIENNE
L'occlusion des artères rétiniennes peut être due à un spasme de l'artère centrale de la rétine chez les personnes présentant une prédisposition, à une obstruction locale par artériosclérose, à une embolie des petits vaisseaux, généralement à partir de plaques d'athéromes des artères carotides ou ophtalmiques, ou à une endartérite (inflammation artérielle et thrombose).
L'obstruction veineuse est plus fréquente que l'obstruction artérielle. Elle survient comme conséquence d'une thrombose veineuse consécutive à un ralentissement du flux veineux à cause d'une hypertension artérielle ou d'un glaucome, à des états d'hypercoagulabilité ou à une augmentation de la viscosité sanguine, à une compression locale (tumeur de l'orbite) ou à une inflammation veineuse (phlébite).
? Symptomatologie
L'occlusion artérielle se manifeste par une perte brusque et indolore de la vision pour tout ou partie du champ visuel (amaurose). Si la perfusion revient rapidement, le patient retrouve la vue en quelques minutes. On parle alors d'amaurose fugace.
En cas d'occlusion veineuse, l'altération de l'acuité visuelle s'installe de manière plus progressive et peut passer inaperçue si les veines touchées sont plutôt périphériques.
? Diagnostic
Un examen ophtalmologique complet avec fond d'œil permet de voir directement l'obstruction.
? Traitement
* Dans le cas de l'obstruction artérielle, le traitement est rarement efficace.
* On peut effectuer des massages oculaires ou une paracentèse du liquide intra-oculaire (extraction de liquide au moyen d'une ponction) afin de réduire la pression et de faciliter le passage de l'embole. On a également recours à l'inhalation de mélanges de dioxyde de carbone (CO2), aux effets vasodilatateurs.
* Les obstructions veineuses se traitent avec des médicaments qui inhibent l'agrégation des plaquettes et avec la photocoagulation au laser.
OCYTOCINE
Hormone neurohypophysaire qui agit sur les muscles utérins en provoquant les contractions lors de l'accouchement, et sur les glandes mammaires en facilitant la production de lait après l'accouchement.
OeDÈME AIGU DU POUMON
Il s'agit d'une forme grave et aiguë d'insuffisance cardiaque.
Il survient lorsque l'accumulation de liquide dans le parenchyme pulmonaire est importante au point d'envahir les alvéoles, affectant gravement les échanges gazeux.
Il s'agit d'une urgence médicale qui peut être fatale si elle n'est pas traitée rapidement.
? Symptomatologie
Le patient présente une difficulté respiratoire sévère, il est en sueur, inquiet, angoissé et éprouve une sensation de mort imminente.
Il peut présenter une toux avec expectoration spumeuse ou rosée.
La peau est pâle ou cyanosée (bleutée).
? Diagnostic
Lors de l'examen physique, l'auscultation pulmonaire permet de remarquer un crépitement caractéristique (bruit d'eau qui bout). On observe parfois des sueurs froides, une tachycardie, une hypertension ou une hypotension et un souffle cardiaque.
La réalisation d'examens complémentaires (électrocardiogramme, radiographie du thorax, analyse de sang, etc.) permet d'approcher le diagnostic étiologique, mais ne doit pas retarder le traitement.
? Traitement
* La première mesure thérapeutique consiste à asseoir le patient et à lui administrer de l'oxygène à des concentrations élevées.
* Le traitement symptomatique comprend de la morphine, des vasodilatateurs et des diurétiques. Dans certains cas précis, il convient d'administrer des médicaments qui stimulent la contractilité du myocarde (inotropes).
* Le traitement définitif dépend de la cause de l'insuffisance cardiaque.
OeDÈME FACIAL
Lorsque l'accouchement a lieu par voie vaginale, il est fréquent que le nouveau-né présente des traits bouffis, un œdème des paupières, du nez et des lèvres, dus à la pression subie lors du passage dans la filière génitale. Cet œdème ne se produit pas lorsque la naissance a lieu par césarienne.
OeSOPHAGE
Structure tubulaire naissant au niveau de la partie inférieure du cou et faisant partie du tube digestif, qui achemine vers l'estomac les aliments arrivant de la bouche et du pharynx.
OeSOPHAGE
Voir : CANCER DE L'OeSOPHAGE
OeSOPHAGE DE BARRETT OU ENDOBRACHYOeSOPHAGE (EBO)
Conditions dans lesquelles l'épithélium normal de l'œsophage (épithélium aplati) est remplacé par un épithélium cylindrique de type gastrique ou intestinal au-dessus de la jonction gastro-œsophagienne.
On l'observe fréquemment chez les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO) ou d'une sténose de l'œsophage distal.
À l'heure actuelle, il est admis que l'exposition prolongée de l'épithélium distal de l'œsophage dans un milieu acide est à l'origine du remplacement de l'épithélium normal par un épithélium plus résistant à l'acide.
? Symptomatologie
Les symptômes sont ceux du reflux gastro-œsophagien.
Leur importance réside dans le fait que les patients atteints de cette pathologie ont un risque plus important que le reste de la population de développer un adénocarcinome œsophagien.
? Diagnostic
Le diagnostic est effectué au moyen d'une endoscopie et d'une biopsie.
? Traitement
* Les traitements antireflux, qu'ils soient médicaux ou chirurgicaux, n'empêchent pas la malignité mais peuvent contribuer à réduire la fréquence des symptômes et à les alléger.
* Dans les cas sévères, l'œsophagectomie s'impose.
OIGNON
Voir : HALLUS (OU HALLUX) VALGUS. OIGNON
OLÉCRÂNE
Saillie osseuse située sur la face postérieure de l'extrémité supérieure de l'ulna, dans l'incisure trochléaire, et constituant le point d'insertion du triceps, du muscle anconé de l'avant-bras et des ligaments de l'articulation du coude.
OLÉCRÂNE
Voir : FRACTURE DE L'OLÉCRÂNE
OMBILIC
Cicatrice résiduelle correspondant au point d'insertion du cordon ombilical fœtal.
OMBILIC DE LA MEMBRANE TYMPANIQUE
Sommet de la concavité externe de la membrane tympanique, qui correspond avec la pointe du manche du malléus.
OMENTUM
Membrane reliant la partie supérieure de la grande courbure de l'estomac et le hile splénique, ou orifice d'entrée des vaisseaux sanguins dans la rate.
OMOPLATE
Voir : ARTÈRE SCAPULAIRE DORSALE
ONGLE
Structures annexes de la peau, formées par des cellules kératinisées de consistance dure, qui recouvrent la partie distale et postérieure des doigts.
OOPHORITE
Voir : MALADIE INFLAMMATOIRE PELVIENNE (MIP)
OREILLE INTERNE
Partie la plus interne des trois éléments qui composent l'ouïe. Les ondes sonores transmises à travers l'oreille externe et l'oreille moyenne sont ensuite recueillies dans l'oreille interne par les terminaisons nerveuses du nerf auditif. L'oreille interne est située à l'intérieur de la partie pétreuse de l'os temporal, celle-ci étant parcourue par une série de conduits appelés labyrinthe osseux, entourant tous les composants de l'oreille interne et connus sous le nom de labyrinthe membraneux. Le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux se composent de trois éléments : le vestibule, les conduits semi-circulaires et la cochlée (ou limaçon). Un liquide appelé périlymphe circule entre le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux.
OREILLE MOYENNE
L'oreille moyenne constitue la partie intermédiaire de l'oreille, située entre l'oreille externe et l'oreille interne. Elle se présente sous la forme d'une cavité située à l'intérieur de l'os temporal, par laquelle sont transmis les sons. Elle renferme la cavité tympanique qui contient les osselets de l'ouïe, les cellules ou cavités mastoïdiennes et l'ouverture de la trompe auditive.
ORGANE
Les différents tissus se regroupent pour former un organe, structure chargée de remplir une fonction spécifique dans l'organisme.
ORGANE DE CORTI
Voir : ORGANE SPIRAL (OU DE CORTI)
ORGANE SPIRAL (OU DE CORTI)
Structure située sous la membrane basilaire du conduit cochléaire, dont le rôle est de convertir les ondes sonores en stimuli (ou influx) nerveux. Ceux-ci sont ensuite transmis au cerveau par le nerf auditif, qui arrive à la cavité crânienne, depuis la cochlée, en passant par le méat acoustique interne.
ORGANES DES SENS
Moyens de communication par excellence, ils permettent à l'individu de percevoir les différentes situations sous la forme de sensations, qu'elles soient visuelles, tactiles, auditives, olfactives ou gustatives. Les organes des sens sont étroitement liés au système nerveux, dont la structure centrale, le cerveau, constitue le point d'arrivée des sensations et qui peut ainsi réagir aux stimuli. Les organes externes des sens sont le bulbe de l'œil et ses annexes ; l'oreille externe, moyenne et interne ; les corpuscules tactiles de la peau ; les papilles gustatives de la langue et la muqueuse pituitaire des fosses nasales. Au niveau de ces organes externes, on observe des réseaux nerveux complexes qui sont chargés d'acheminer les différentes impulsions jusqu'au système nerveux central.
ORGANES GÉNITAUX
Chez les nouveau-nés de sexe féminin, il arrive fréquemment que les grandes lèvres recouvrent complètement les petites lèvres et qu'une sécrétion vaginale se produise dans les jours qui suivent la naissance. Chez les nouveau-nés de sexe masculin, le phimosis est fréquent.
ORGANES GÉNITAUX EXTERNES
Les organes génitaux externes sont très différents d'un sexe à l'autre. L'homme est ainsi doté d'un pénis et de testicules, tandis que la femme possède une vulve.
ORGANISME HUMAIN
L'association et la coordination des différents appareils et systèmes aboutissent à cette structure complexe qu'est l'organisme humain, parfaitement capable de développer un cycle vital complet fondé sur la naissance, la croissance et la reproduction.
ORGELET
Infection aiguë des glandes situées en bordure de la paupière, due au Staphylococcus aureus.
L'orgelet externe touche les glandes de Zeiss et Moll, situées près des cils, alors que l'orgelet interne touche les glandes tarsales (de Meibomius), glandes sébacées situées sur la face interne de la paupière.
? Symptomatologie
Il provoque des douleurs, une sensation de chaleur et des rougeurs au niveau de la paupière.
Ensuite, une sorte de petit abcès contenant du pus, qui peut drainer la peau ou la conjonctive, se forme.
Le patient peut faire état de douleurs et de la sensation de présence d'un corps étranger. Les orgelets internes sont beaucoup plus douloureux.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi à partir du tableau clinique et d'un examen ophtalmologique.
? Traitement
* Le traitement consiste en l'application de chaleur locale au moyen de compresses chaudes, en l'utilisation d'antibiotiques locaux et en la prise d'anti-inflammatoires par voie systémique.
* Un drainage chirurgical peut être nécessaire.
ORIFICE DE LA GLANDE VULVO-VAGINALE DE BATHOLIN
Voir : OSTIUM DE LA GLANDE VESTIBULAIRE MAJEURE (OU ORIFICE DE LA GLANDE VULVO-VAGINALE DE BATHOLIN)
ORIFICE DES CELLULES MASTOÏDIENNES
Les cellules mastoïdiennes sont des cavités situées dans le sinus de la partie mastoïdienne de l'os temporal, qui communiquent avec la cavité tympanique.
ORIFICE DESTINÉ À L'URÈTRE
Orifice situé dans les fascias supérieur et inférieur du diaphragme uro-génital, à travers lequel passe l'urètre venant de la prostate et se dirigeant vers le pénis.
ORIFICE DU MÉAT ACOUSTIQUE EXTERNE
Le méat acoustique externe commence au fond de la conque du pavillon de l'oreille (ou auricule), concavité délimitée par le tragus, l'anthélix et l'antitragus.
ORIFICE DU SINUS CORONAIRE
Le sinus coronaire débouche dans l'atrium droit par un orifice valvulaire appelé valvule du sinus coronaire.
ORIFICE DU VAGIN
Orifice faisant communiquer le vagin et la vulve et s'ouvrant au-dessous du méat urétral. Sa forme est très variable. Chez la femme vierge, il est recouvert par une membrane appelée hymen, dont il est dépourvu chez la femme non vierge. Il prend alors une forme ovale. Il reçoit le pénis au cours du coït et permet l'expulsion du fœtus lors de l'accouchement.
OROPHARYNX
Conduit musculomembraneux constituant la partie moyenne du pharynx. Il trouve son origine au niveau des fosses nasales et pénètre dans le cou. Il remplit une fonction mixte, à la fois respiratoire (passage de l'air) et digestive (passage des aliments).