- PAIRE CRÂNIENNE I
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Voir : NERF OLFACTIF (Iere PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE II
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Voir : NERF OPTIQUE (IIe PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE III
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Voir : BRANCHE INFÉRIEURE DU NERF OCULOMOTEUR
- PAIRE CRÂNIENNE IV
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Voir : NERF PATHÉTIQUE
- PAIRE CRÂNIENNE IX
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Voir : ANASTOMOSE AVEC LE NERF GLOSSO-PHARYNGIEN
- PAIRE CRÂNIENNE V
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Voir : NERF TRIJUMEAU (Ve PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE VI
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Voir : NERF ABDUCENS (OU MOTEUR OCULAIRE EXTERNE) (VIe PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE VII
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Voir : BRANCHE TEMPORO-FACIALE DU NERF FACIAL
- PAIRE CRÂNIENNE VII À XII
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Les VIIe (nerfs facial et intermédiaire), VIIIe (nerf vestibulo-cochléaire), IXe (nerf glosso-pharyngien), Xe (nerf vague) et XIIe (nerf hypoglosse) paires crâniennes sont issues des parois latérales de la moelle allongée et du sillon qui sépare celle-ci du pont.
- PAIRE CRÂNIENNE VIII
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Voir : NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (OU AUDITIF) (VIIIe PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE X
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Voir : ANASTOMOSE AVEC LE NERF VAGUE (OU PNEUMOGASTRIQUE)
- PAIRE CRÂNIENNE XI
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Voir : NERF ACCESSOIRE (OU SPINAL) (XIe PAIRE CRÂNIENNE)
- PAIRE CRÂNIENNE XII
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Voir : BRANCHE DESCENDANTE DU NERF HYPOGLOSSE
- PALAIS MOU
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Partie postérieure du toit, ou plafond, de la cavité orale, ne comportant aucun support osseux. Le palais mou se caractérise par une structure musculomembraneuse.
- PALAIS OSSEUX
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Partie antérieure du palais, comportant un support osseux qui fait partie du maxillaire. Il forme la partie antérieure du plafond de la bouche.
- PALUDISME
MALARIA
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Infection des globules rouges provoquée par des parasites du genre Plasmodium. Le vecteur de transmission est un moustique appelé anophèle.
Quatre espèces de parasites sont responsables de la maladie chez l'homme : le Plasmodium vivax, le Plasmodium ovale, le Plasmodium malariae et le Plasmodium falciparum. En piquant l'homme, le moustique infecté lui inocule le parasite par sa salive, sous la forme de sporozoïte. Celui-ci infecte les cellules hépatiques (hépatocytes) dans lesquelles il se transforme en mérozoïtes. Lorsque la rupture des hépatocytes se produit, les mérozoïtes sont libérés et envahissent alors les globules rouges, qui se transforment en trophozoïtes. Dans un délai qui varie de 48 à 72 heures, les globules rouges sont détruits et libèrent de nouveaux mérozoïtes, issus de la maturation des trophozoïtes, et qui envahissent d'autres globules rouges. En même temps que l'invasion des globules rouges, certains mérozoïtes peuvent affecter des cellules hépatiques, provoquant ainsi une rechute de la maladie, à l'exception toutefois du Plasmodium falciparum et du Plasmodium malariae, qui ne possèdent pas cette propriété. Le Plasmodium falciparum peut adhérer à la paroi vasculaire, provoquant des dysfonctionnements au niveau de la circulation cérébrale et cardiaque.
? Symptomatologie
La maladie est fréquente dans les régions tropicales. Selon les espèces, la période d'incubation varie de 8 à 40 jours. Au cours de cette période, des symptômes non spécifiques comme de la fièvre, des céphalées, des douleurs musculaires ou des diarrhées peuvent se manifester. L'accès palustre consiste en l'apparition périodique de crises de fièvre, précédées de frissons et de tremblements. Il peut être combiné avec des céphalées violentes. La crise dure entre 2 et 6 heures et est suivie d'une étape de sudation intense. Le patient ne présente aucun symptôme jusqu'à la crise suivante.
En cas d'infection par le Plasmodium vivax, le Plasmodium ovale et le Plasmodium falciparum, les crises se répètent toutes les 48 heures alors que, dans le cas de l'infection par le Plasmodium malariae, elles surviennent toutes les 72 heures et coïncident avec la rupture des globules rouges. Souvent, une anémie et une hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate) surviennent. L'infection par Plasmodium falciparum peut être à l'origine d'un dysfonctionnement du système nerveux central, d'une hypoglycémie (diminution du taux de glucose dans le sang) et d'une insuffisance rénale.
? Diagnostic
Le diagnostic est confirmé par l'observation directe du parasite dans un échantillon de sang coloré du patient.
? Traitement
* En règle générale, l'infection répond à un traitement à la chloroquine ou primaquine.
* Certaines souches de Plasmodium falciparum sont résistantes à la chloroquine et nécessitent un traitement à base de quinine et d'autres antibiotiques.
* Les personnes qui voyagent dans des régions du monde où le paludisme est endémique doivent prendre les précautions nécessaires contre les piqûres de moustiques.
* Des traitements prophylactiques à base de médicaments antipaludéens existent, même s'ils ne sont pas totalement fiables. Ils doivent être administrés une semaine avant l'exposition et jusqu'à quatre semaines après.
- PANCRÉAS
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Organe glandulaire situé dans la partie supérieure de la cavité abdominale, au-dessous du foie et en arrière de l'estomac. Par un fin canal appelé conduit pancréatique, le pancréas déverse ses sécrétions dans le duodénum. Il a pour fonction de produire divers sucs digestifs contenant des enzymes qui contribuent de façon décisive à la digestion des aliments. Outre son rôle digestif, le pancréas remplit également d'autres fonctions puisqu'il participe, via la sécrétion d'insuline, au métabolisme des hydrates de carbone (sucres).
- PANCRÉAS
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Voir : CANCER DU PANCRÉAS
- PANCRÉATITE
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Inflammation du pancréas
Dans la plupart des cas, elle est due à une obstruction des voies biliaires par des calculs ou à l'alcoolisme.
Elle peut également être provoquée par une microlithiase, des médicaments, un virus, un traumatisme abdominal grave, etc.
? Symptomatologie
Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs abdominales sévères et des vomissements.
Dans les cas les plus graves, une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque ou un choc peuvent également être observés.
? Diagnostic
On constate une augmentation du taux d'enzymes pancréatiques dans le sang (amylase, lipase, trypsine) et les urines (trypsinogène).
L'examen est complété par une échographie et une tomographie axiale assistée par ordinateur de l'abdomen.
? Traitement
* Le traitement initial consiste en une diète absolue et la prise d'analgésiques.
* Dans les cas de pancréatites aiguës graves lithiasiques, on procède à une papillotomie endoscopique au cours des premières 72 heures.
* Un drainage des abcès, par voie chirurgicale ou par tomographie axiale assistée par ordinateur, doit être effectué.
- PANNICULE ADIPEUX (FEMME)
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Sous l'effet des hormones féminines, le corps de la femme présente - à la différence de celui de l'homme - une accumulation de graisse dans ces deux zones.
- PANNICULE ADIPEUX SOUS-CUTANÉ
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Tissu gras se déposant sous la peau, entre l'épiderme et les gaines des muscles de cette zone.
- PAPILLE CALICIFORME
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Voir : PAPILLE CIRCUMVALLÉE (OU CALICIFORME)
- PAPILLE CIRCUMVALLÉE (OU CALICIFORME)
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Peu nombreuses, dix au maximum, elles sont réparties en avant du sillon terminal de la langue et respectent une distribution en V. Très volumineuses, elles sont caractérisées par la dépression, ou fosse, entourant leur mamelon central. Elles renferment une grande quantité de calicules (ou bourgeons) gustatifs, situés au niveau de la paroi latérale du mamelon.
- PAPILLE DE VATER
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Voir : PAPILLE DUODÉNALE MAJEURE (OU PAPILLE DE VATER)
- PAPILLE DU DERME
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Ensemble de reliefs mamillaires, présentant un profil d'aspect très accidenté et formant la partie supérieure du derme.
- PAPILLE DUODÉNALE MAJEURE (OU PAPILLE DE VATER)
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Mamelon ou saillie dont le sommet présente un orifice, par lequel le conduit pancréatique (ou canal de Wirsung) et le conduit cholédoque (provenant du foie) débouchent dans le duodénum. La partie terminale de ces deux conduits est dotée d'un anneau musculaire qui crée un petit élargissement et agit à la manière d'un sphincter, d'où l'appellation sphincter de l'ampoule hépatopancréatique. Les deux conduits se rejoignent dans leur partie finale en formant une petite poche nommée ampoule hépatopancréatique.
- PAPILLE DUODÉNALE MINEURE
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Petite saillie dont le sommet présente un orifice étroit, par lequel le conduit pancréatique accessoire (ou canal de Santorini) débouche dans le duodénum.
- PAPILLE FILIFORME
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Très nombreuses, elles sont réparties sur les deux tiers antérieurs de la surface de la langue. Ce sont les plus petites des papilles gustatives. Elles se présentent sous la forme de petites saillies coniques de l'épithélium de la muqueuse linguale.
- PAPILLE FONGIFORME
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Situées sur les bords de la langue, elles sont plus volumineuses que les papilles filiformes et leur sommet renferme les calicules (ou bourgeons) gustatifs.
- PAPILLE LINGUALE
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Ensemble de petits mamelons recouvrant la surface de la muqueuse linguale, à l'intérieur desquels se trouvent les calicules (ou bourgeons) gustatifs. Leur type varie selon leur forme et leur fonction.
- PAPILLE OPTIQUE
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Voir : DISQUE OPTIQUE (OU PAPILLE OPTIQUE)
- PAPILLE RÉNALE
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Les papilles rénales sont les sommets internes des pyramides de Malpighi. Elles conduisent l'urine arrivant des tubes collecteurs jusqu'aux calices rénaux.
- PAPULE
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Élévation de la peau de consistance solide, de forme arrondie et de taille très variable. Elle est due à un épaississement localisé des couches cutanées de cette zone ou à l'accumulation de substances métaboliques ou de cellules inflammatoires.
- PAPULE OeDÉMATEUSE
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Élévation circonscrite de la peau, de couleur rosée ou blanchâtre et d'aspect démateux. Elle est généralement fugace et s'accompagne d'une démangeaison intense. Elle est provoquée par l'inflammation du derme et la vasodilatation de ses vaisseaux.
- PARALYSIE DE BELL
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Voir : PARALYSIE FACIALE
- PARALYSIE DU SOMMEIL
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Voir : NARCOLEPSIE
- PARALYSIE FACIALE
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On appelle paralysie faciale périphérique le tableau clinique qui consiste en une atteinte motrice des muscles innervés par le nerf facial. Dans la majorité des cas, l'étiologie de la maladie est inconnue, même si on l'attribue généralement à une inflammation du nerf et qu'elle apparaît plus fréquemment entre 20 et 40 ans.
Dans certains cas, elle peut être provoquée par des tumeurs de la glande parotide, des infections dues au virus de l'herpès, ou avoir une autre origine.
? Symptomatologie
Le tableau clinique est également connu sous le nom de paralysie de Bell, ou paralysie faciale a frigore, et se présente généralement sous une forme aiguë. Une déviation de la commissure des lèvres jusqu'au côté sain apparaît, les paupières du côté atteint ne se ferment plus complètement et la mastication devient difficile.
En règle générale, le patient récupère en quelques semaines.
? Diagnostic
Le diagnostic est établi sur la base de la vérification des symptômes décrits précédemment, qui s'accentuent lorsque le patient essaye d'effectuer certaines mimiques (froncer les sourcils, souffler, sourire, etc.).
Il est important d'exclure toute atteinte du système nerveux central, qui serait synonyme de paralysie faciale centrale.
L'électromyogramme permet de révéler des signes de dégénérescence nerveuse, indicateurs d'un pronostic moins favorable.
? Traitement
* Le traitement de première intention est symptomatique, basé sur la protection de l'il (larmes artificielles, compresses occlusives, etc.) et l'administration de glucocorticoïdes.
* En cas d'évolution non favorable, il est possible d'envisager une solution chirurgicale.
- PARALYSIE PÉRIODIQUE
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Ensemble de troubles musculaires dans lesquels surviennent, de manière transitoire mais répétitive, des phases de perte de force musculaire qui peuvent aboutir à la paralysie. Il semble qu'une cause d'origine génétique soit possible. Cette maladie peut également être héréditaire. Dans certains cas, elle peut être déclenchée par le froid, l'exercice, etc. Elle est presque toujours associée à une baisse du taux de potassium dans le sang.
? Symptomatologie
Les crises apparaissent à l'adolescence. Il s'agit de phases de perte de force musculaire qui peuvent aboutir à la paralysie des muscles des membres, même si parfois elles peuvent toucher d'autres groupes musculaires.
Chaque crise dure entre 12 et 48 heures.
? Diagnostic
La vérification de la chute du taux de potassium dans le sang (hypokaliémie) pendant les crises est systématique, tout comme des altérations bien spécifiques sur l'électrocardiogramme, altérations qui sont dues à cette chute de potassium. L'existence d'antécédents de crises semblables chez d'autres membres de la famille doit aussi attirer l'attention. Les altérations rencontrées lors de la biopsie moléculaire sont également caractéristiques de la maladie.
? Traitement
* La paralysie disparaît suite à l'administration de potassium. Le taux de potassium dans le sang redevient alors normal.
- PARAPHIMOSIS
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Voir : PHIMOSIS
- PARASITOSE INTESTINALE
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Infection intestinale provoquée par un groupe d'agents infectieux appelés parasites.
Certains de ces parasites sont microscopiques et ne peuvent être décelés que lors d'une analyse des selles (Giardia lamblia, amibes), alors que d'autres peuvent être détectés visuellement lors d'un simple examen des fèces.
La contamination se transmet par les ufs ou les larves des parasites, qui pénètrent dans notre organisme à cause de mauvaises pratiques d'hygiène ou de l'ingestion d'aliments contaminés. Une fois à l'intérieur de l'organisme, ils se développent suivant leur cycle de vie, plus ou moins complexe selon les cas. Lorsqu'ils ont atteint leur taille adulte, ils sont évacués dans les selles et peuvent ainsi contaminer d'autres personnes.
? Symptomatologie
Certains parasites peuvent déclencher des diarrhées importantes (Giardia lamblia, amibes), alors que d'autres ne provoquent aucun symptôme ou se manifestent uniquement par des symptômes mineurs, démangeaisons anales, inconfort et crises de douleurs abdominales (ascarides, oxyures).
? Diagnostic
Dans les cas où les parasites ne peuvent être observés à l'il nu dans les selles, un examen parasitologique de celles-ci est indispensable. Pour cela, on peut effectuer un prélèvement ou procéder à un Scotch-test, ou test de Graham, qui consiste à appliquer une bande adhésive sur le pourtour de l'anus pour récolter les ufs déposés par les parasites.
? Traitement
* La meilleure manière d'éviter que l'infection ne se propage, est de respecter des normes strictes d'hygiène personnelle et alimentaire, comme éviter tout contact avec l'anus, laver les vêtements des personnes contaminées séparément, à l'eau chaude, etc.
* Le traitement est basé sur l'administration de médicaments antiparasitaires spécifiques à chaque parasite.