Sac (ou vésicule) dans lequel débouche le conduit endolymphatique. Il est situé sur la face interne de la partie pétreuse de l'os temporal, à l'intérieur de la cavité crânienne, recouverte par la dure-mère.
SAC LACRYMAL
Cavité cylindrique recevant les canalicules lacrymaux et se prolongeant par le conduit lacrymo-nasal.
SAC PÉRICARDIQUE
Enveloppe fibreuse recouvrant comme une bourse l'ensemble du cur et s'étendant dans sa partie supérieure jusqu'à la naissance de l'aorte et des autres grands vaisseaux cardiaques (veines caves supérieure et inférieure, artère et veines pulmonaires, etc.). Elle adhère dans sa partie supéro-antérieure à la face postérieure de la capsule thymique, enveloppe fibreuse recouvrant le thymus.
SACCULE
Vésicule formant le vestibule membraneux, dont la fonction et le contenu sont semblables à ceux de l'utricule. Il communique avec le conduit endolymphatique qui contient l'endolymphe en provenance de l'utricule.
SACCULE DE L'APPAREIL DE GOLGI
Les membranes de l'appareil de Golgi délimitent des cavités aplaties et empilées les unes sur les autres, qui contiennent la matière protéique et lipidique élaborée dans le réticulum endoplasmique. Cette matière subit un traitement qui la transforme en substance sécrétée par la cellule, et c'est aussi dans les saccules que sont fabriqués des glucides de type oligosaccharide.
SACRUM
Structure osseuse de forme triangulaire, formée par la réunion de plusieurs vertèbres soudées entre elles. Le sacrum constitue la base de la colonne vertébrale et s'articule latéralement avec l'os coxal.
SACRUM ET COCCYX
Ces os sont situés dans la partie terminale de la colonne vertébrale. Malgré la musculature puissante dont ils sont recouverts, on peut sentir leur consistance dure dans la partie supérieure de la région interfessière.
Il a pour fonction d'amener jusqu'aux plus petits recoins de l'organisme l'oxygène, qui est fondamental au métabolisme cellulaire, et les différents éléments nutritifs, mais également de transporter les substances inutilisables en vue de leur élimination. Comme il s'agit d'un élément liquide, il est considéré comme un système nutritif. Le sang est l'unique tissu liquide de l'organisme. Sa partie liquide, le plasma, contient des sels minéraux, des vitamines, des protéines, etc., sous forme dissoute, et des éléments figurés en suspension, les globules sanguins : globules rouges (ou hématies, ou encore érythrocytes), globules blancs (ou leucocytes) et plaquettes (ou thrombocytes). Compte tenu de l'action spécifique de certains de ces éléments, le sang peut également être considéré comme un système participant à la défense de l'organisme.
Membrane plasmique entourant chaque cellule ou fibre musculaire. Sa composition est semblable à celle de toutes les membranes plasmiques. Elle est particulièrement riche en polysaccharides et en collagène. Elle est le siège de modifications électrochimiques qui permettent le passage de l'impulsion nerveuse jusqu'aux myofibrilles.
Tumeur maligne osseuse la plus fréquente chez l'enfant.
Elle est constituée de conglomérats de petites cellules.
Il semble qu'elle soit dérivée de la cellule primitive mésenchymateuse non différenciée du tissu conjonctif médullaire osseux.
? Symptomatologie
On observe des douleurs, une tumeur qui croît rapidement, une adénopathie locale et une atteinte de l'état général du patient.
? Diagnostic
La radiographie fait apparaître une lésion ostéolytique centrale, dont la taille augmente, et qui détruit le cortex partiellement ou en totalité, ainsi que la formation d'os périostique réactif qui donne une image en peau d'oignon, caractéristique mais insuffisante pour établir le diagnostic.
? Traitement
* Le traitement comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
Liquide, ou matrice, enveloppant les myofibrilles et les autres structures internes de la fibre, ou cellule, musculaire lisse. Il est particulièrement riche en glycogène, myoglobine, potassium, magnésium et phosphore. On y trouve une multitude de myofibrilles de petite taille, visibles uniquement au microscope électronique, disposées de manière irrégulière. Ces myofibrilles sont composées d'actine et de myosine et sont responsables de la contraction musculaire.
SCABIOSE
Infection de la peau due à un parasite de la famille des acariens (Sarcoptes scabie).
Elle se transmet d'un individu à l'autre et est favorisée par la promiscuité et le manque d'hygiène.
? Symptomatologie
Après avoir pénétré sous la peau, l'acarien y creuse de véritables sillons qui se traduisent à la surface par des rangées de lésions papuleuses extraordinairement prurigineuses. La scabiose siège généralement sur la face antérieure des poignets et entre les doigts des mains, sur les aréoles mammaires et sous les aisselles.
? Diagnostic
La scabiose est diagnostiquée par l'observation des lésions linéaires très prurigineuses, dont la localisation est caractéristique. Il existe presque toujours une autre personne infectée dans l'entourage. En cas de doute, l'observation au microscope des fragments de peau obtenus par le curetage des lésions permet d'identifier le parasite.
? Traitement
* Application quotidienne de crèmes ou de lotions contenant des médicaments antiparasitaires.
* Le linge de la personne infectée, y compris le linge de lit et de toilette, doit être lavé à l'eau chaude. Les personnes vivant sous le même toit doivent également être traitées.
SCAPHOÏDE
Os plat situé sur le bord externe de la rangée proximale des os du carpe. Il s'articule en haut avec le radius, en bas avec le trapèze et le trapézoïde et, à l'intérieur, avec le capitatum et le lunatum. Le côté le plus externe présente une éminence, le tubercule du scaphoïde, sur lequel s'insèrent certains muscles.
Os plat triangulaire que l'on sent à travers la peau des parties latérales supérieures du dos, au-dessus du gril costal. Son extrémité supérieure latérale, ou acromion, peut se palper sous les muscles de l'épaule.
Enveloppe du bulbe de l'il constituée de tissu conjonctif, de couleur blanche, parcourue çà et là de petits vaisseaux sanguins.
SCLÉRODERMIE
Maladie dans laquelle les tissus cutanés durcissent et se sclérosent (d'où son nom), tout en s'épaississant. Les organes internes sont parfois également touchés.
Elle est beaucoup plus fréquente chez la femme.
Bien que sa cause soit inconnue, la sclérodermie pourrait être due à des troubles immunologiques et à des anomalies de la synthèse des fibres de collagène de la peau.
? Symptomatologie
Les troubles cutanés peuvent revêtir différentes formes :
La sclérodermie en plaques (morphée), qui produit des rougeurs sur quelques zones bien délimitées de la peau. Ces zones durcissent et prennent une couleur cireuse.
La sclérodermie linéaire, dans laquelle les lésions peuvent parcourir la totalité d'un membre. Le durcissement de la peau de ces zones entraîne une gêne dans les mouvements.
La sclérodermie généralisée : les lésions peuvent atteindre toute la superficie cutanée.
Les formes les plus graves de cette maladie sont celles qui affectent les organes internes, sophage, intestin, cur ou muscles. L'atteinte musculaire détermine une rigidité articulaire et de sérieuses difficultés de mobilisation. Dans les formes graves, les zones cutanées peuvent finir par s'atrophier et donner à la peau du visage un aspect inexpressif.
? Diagnostic
Le diagnostic est suspecté devant les lésions cutanées typiques et confirmé par la vérification de la présence dans le sang de marqueurs immunologiques et l'existence de modifications dans la biopsie des tissus affectés.
? Traitement
* En l'absence d'un traitement curatif de cette maladie, on utilise des corticostéroïdes et d'autres anti-inflammatoires pour pallier les symptômes.
* La physiothérapie est conseillée pour éviter les rigidités articulaires. L'atteinte des organes internes nécessite des traitements spécifiques à chaque cas.
SCLÉROSE EN PLAQUES (SEP). SCLÉROSE MULTIPLE. SCLÉROSE MULTILOCULAIRE
Cette pathologie appartient au groupe de maladies dans lesquelles la myéline du système nerveux central est détruite. C'est une des causes les plus fréquentes d'incapacité d'origine neurologique chez les adultes jeunes.
L'étiologie de la maladie est inconnue. On suppose une pathogénie de type immunologique avec des lésions de type inflammatoire qui surviennent de manière récurrente au niveau du système nerveux central, évoluent de manière chronique pendant de nombreuses années, et se manifestent par des signes et des symptômes qui varient en fonction de la localisation de l'altération.
En France, la prévalence de la maladie est de 30 à 60 personnes touchées sur 100 000, en fonction de la répartition géographique.
Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 20 et 30 ans, et exceptionnellement au-dessus de 50 ans et avant 10 ans. La maladie touche plus fréquemment les femmes que les hommes. On observe une plus forte incidence de la sclérose en plaque dans les environnements urbains et chez les personnes dont le niveau social est moyen ou élevé.
? Symptomatologie
Les personnes jeunes sont plus souvent touchées. En règle générale, on observe une alternance de périodes d'exacerbation (poussées) et de rémission. La maladie peut débuter avec des symptômes isolés, suivis de mois ou d'années sans que de nouveaux symptômes apparaissent. Dans d'autres cas, les symptômes empirent et se généralisent au bout de quelques semaines ou de quelques mois.
Les manifestations sensorielles sont les plus fréquentes. On constate des paresthésies (perception de sensations anormales) et des hypoesthésies (diminution de la sensibilité), avec une distribution variable.
Au niveau oculaire, la névrite optique, accompagnée de douleurs oculaires et de symptômes variables qui s'étendent des troubles de la vision à la cécité, est fréquente. Une diplopie (vision double) peut également survenir.
Une diminution de la force musculaire, provoquée par une lésion de la voie pyramidale, et une urgence mictionnelle, ainsi qu'une impotence et des troubles sensoriels, provoqués par une lésion de la moelle spinale, apparaissent.
? Diagnostic
En plus du schéma de présentation clinique, différentes méthodes complémentaires sont utilisées pour établir le diagnostic.
L'IRM (imagerie par résonance magnétique) est la technique de première intention car elle permet de détecter les lésions de démyélinisation.
On observe un retard au niveau de la rapidité de la conduction nerveuse sur les études de potentiels évoqués qui permettent d'évaluer les ondes cérébrales produites en réponse à des stimuli.
L'examen du liquide cérébrospinal fait apparaître une diminution du nombre de cellules mononucléaires et une augmentation de l'immunoglobuline G.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement curatif.
* Les poussées ou les tableaux aigus peuvent être traités avec des corticoïdes à forte dose.
* Pour le traitement des cas chroniques, on utilise de l'interféron bêta, qui peut aboutir à un ralentissement de la progression de la maladie, de l'acétate de glatiramère (copaxone) et, dans les cas les plus sévères, des immunosuppresseurs comme l'azathioprine ou le méthotrexate.
SCLÉROSE LATÉRALE AMYOTROPHIQUE (SLA)
Maladie dégénérative qui porte atteinte aux neurones moteurs du système nerveux chargés de contrôler les mouvements volontaires. Elle a pour conséquence une atrophie des fibres musculaires.
Elle est d'origine idiopathique. Un composant génétique est identifié dans 10% des cas environ.
? Symptomatologie
Les symptômes surviennent aux environs de 50 ans.
On observe une faiblesse musculaire qui évolue lentement. Les premiers muscles touchés sont les muscles distaux des extrémités (les plus éloignés du tronc). Au début, les paires crâniennes peuvent être touchées et être à l'origine d'une dysarthrie (difficulté à parler) et une dysphagie (difficulté à avaler).
Les crampes et les mouvements musculaires involontaires sont fréquents.
Dans les phases avancées, un syndrome pseudobulbaire caractérisé par une labilité émotionnelle, c'est-à-dire des rires et des pleurs non motivés, peut être observé.
La maladie se développe progressivement pendant trois ou quatre ans. La mort est provoquée par une insuffisance des muscles respiratoires.
? Diagnostic
Les critères diagnostiques incluent la présence de signes de lésions des neurones moteurs de la moelle spinale et des régions moteurs cérébrales (faiblesse, hypertonie spastique, hyperréflexie, signe de Babinski, atrophie musculaire et fasciculation), l'altération de l'électromyogramme (qui permet d'évaluer la conduction nerveuse après la stimulation musculaire) et le caractère progressif des symptômes.
? Traitement
* Il n'existe aucun traitement pour cette maladie.
* Le riluzole est une molécule qui semble avoir un effet positif en termes de survie, même s'il ne bloque pas la progression de la maladie.
* Les mesures générales incluent la physiothérapie, l'alimentation entérale, des soins respiratoires et un soutien psychologique.
Déviation latérale de la colonne associée à une rotation des corps vertébraux.
Il convient de différencier la scoliose fonctionnelle de l'attitude scoliotique, dans laquelle il n'y a ni rotation des corps vertébraux, ni autres altérations de l'anatomie vertébrale.
La maladie est d'origine inconnue dans 70% des cas.
On l'observe plus fréquemment chez les femmes.
? Symptomatologie
La forme infantile se manifeste avant l'âge de 3 ans, alors que la forme tardive, ou scoliose de l'adolescent, apparaît après l'âge de 10 ans.
L'évolution de la maladie est progressive et, en général, l'observation de la déformation du thorax et de l'asymétrie de la silhouette incite à consulter.
? Diagnostic
L'examen clinique fait apparaître une asymétrie de la hauteur des épaules, des scapulas et des crêtes iliaques, associée à un déplacement latéral du tronc au niveau des vertèbres lombales. Sur le patient debout et penché en avant, les processus épineux des vertèbres scoliotiques sont proéminents et il est possible de voir si la colonne est courbée (test d'Adams). De plus, en suspendant un poids au niveau du processus épineux de la vertèbre C7, on observe la distance entre la fente interfessière et la vertèbre concernée, ce qui permet de démontrer la déviation latérale du tronc (tests du fil à plomb). Ces deux tests permettent de déterminer le degré de déviation de la colonne.
L'examen radiologique confirme le diagnostic et permet d'établir le schéma de la courbe, de calculer la valeur de torsion des vertèbres, et également d'évaluer la flexibilité de la colonne et la rotation des corps vertébraux.
? Traitement
* Certains cas ne nécessitent rien de plus qu'une observation et une rééducation (exercices de kinésithérapie).
* Dans les cas plus sévères, le port d'un corset s'impose (généralement un corset de Milwaukee), et ce jusqu'à la fin de la croissance.
* L'intervention chirurgicale, qui consiste à corriger ou stabiliser la colonne vertébrale, est préconisée chez les patients de plus de 14 ans atteints d'une scoliose très sévère, ou chez les patients pour lesquels l'incurvation continue de progresser en dépit du port du corset.
Lorsque les vésicules de sécrétion s'ouvrent vers l'extérieur à travers la membrane cellulaire, les substances qu'elles contiennent sont déversées dans le milieu qui entoure la cellule. Ce mécanisme s'appelle l'exocytose.
SECTION FRONTALE
Vue de l'intérieur du corps humain obtenue en pratiquant une coupe ou section selon un plan interne parallèle aux surfaces antérieure et postérieure de ce corps, de sorte qu'il soit divisé en deux parties : antérieure et postérieure.